mercredi 19 mars 2014

LE MARIAGE GAY UN REVISIONNISME BIOLOGIQUE D'ETAT 

On croyait les énormités les plus choquantes et les sophismes les plus incongrus, réservés aux imbéciles ou aux individus n’ayant jamais eu accès aux disciplines scolaires permettant de se constituer ce que Montaigne appelait naguère une « tête bien faite » par opposition à une tête « bien pleine » …eh bien non ! Là encore, les évolutions sociales dites de « progrès ? » nous démontrent que des universitaires de haut niveau ainsi que d’éminents politiques (ce qui est gravissime car ils font des lois qui s’imposent à ceux qui réfléchissent encore), ne craignent pas d’énoncer de nouvelles vérités issues de transgressions intellectuelles patentes que n’importe quel professeur de philo digne de ce nom, n’hésiterait pas à sanctionner sur une copie, d’une grande croix de Saint-André assortie d’un zéro pointé !

 La qualité réflexive d’aujourd’hui : Quand Mickey remplace Platon.

     1/ Un «raisonnement ?» associatif présenté comme une réflexion : La sexuation des individus dans les règnes végétal et animal s’impose à nous comme la couleur du ciel, les quatre éléments (eau, feu, terre, air). Cette sexuation chez l’homme est à l’origine de la sexualité, à visée reproductive bien sûr, et sans laquelle les générations ne se seraient pas renouvelées. Mais si cette sexualité devait se réduire à un devoir de se reproduire, elle n’aurait pas rencontré beaucoup d’adeptes et l’Humanité se serait arrêtée à Eve et Adam.

 La sexualité génère du plaisir tant chez le mâle que chez la femelle (certains philosophes assimilent d’ailleurs l’orgasme féminin à la joie, la « transe » archaïque de donner la vie. Nous savons par ailleurs l’Eros intimement associé au « Thanatos » qui symbolise la mort *). D’où la composante la dite «récréative » de la sexualité. L’être humain étant parvenu à dissocier les 2 composantes de la sexualité (reproductive et récréative), et doté d’abstraction, d’intelligence et de son très naturel instinct de conservation, s’est donné les moyens de flatter son individu et d’en extraire la composante récréative qui trouve son aboutissement dans la contraception, mais aussi dans diverses sortes de sexualité et orientations sexuelles à visées exclusivement récréatives et sur lesquelles on ne saurait bien évidemment pas baser un état civil. Ce n’est pas parce qu’elles miment le rapport sexuel généré par la sexuation des mammifères vivipares, et qu’elles peuvent produire un plaisir comparable, qu’elles pourraient représenter le ciment d’un mariage ou d’une famille. Elles sont essentiellement distractives. Tout au plus pourraient-elles donner matière à « union » ou « association »…mais « mariage » Pourquoi ? Parce qu’on partage les mêmes goûts ? Dans le même contexte, des demandes en mariage pourraient alors émaner de « couples » amateurs de caviar, ou de films de science fiction…ce qui paraîtrait bien sûr incongru sauf que les couples homo « miment » la reproduction Mais miment seulement. Je n’irai pas jusqu’à taxer la classe politique d’inintelligence ; mais je suis convaincu que les « Lobbys » ont été déterminants dans le rapport de force pour arriver à faire adopter un texte qui à mes yeux représente un véritable dérapage de l’Histoire et un incontestable abus d’influence car ce n’est pas aux politiques de déterminer qui doit épouser qui. C’est une improvisation aussi et j’ose à peine imaginer ce que serait notre Société aujourd’hui si le « mariage pour tous » avait sévi depuis un ou deux siècles. Et pour parler du problème de l’adoption et de la « Grossesse Pour Autrui » au service de ces « couples », essayons de penser aux inlassables recherches menées leur vie durant par les enfants nés sous « X ».

     2/ Des sophismes navrants.
 le principal argument invoqué est celui de l’ «égalité ». Mais cette notion d’égalité, c'est-à-dire comparaison des «degrés » qui fait abstraction des «natures », des contextes et des différences, est un non sens philosophique. Je tenterai à la fin de ce texte, une compréhension de cette dérive. La teneur la plus répandue des réponses aux opposants au mariage gay est le renvoi de ces opposants à des idéologies qui n’ont rien à y voir : chrétienté, extrême droite, fascisme… Un exemple de sophisme auquel personne ne pourrait souscrire : « je suis grippé et mon médecin m’a prescrit de l’Aspirine. Or, j’ai une amie qui est d’atteinte d’un cancer. Le même médecin lui a prescrit de l’Aspirine. Donc j’ai le cancer, et le médecin m’a menti ! ». Ce type de raisonnement relève d’un summum d’imbécillité. C’est pourtant exactement le même sophisme qu’on oppose (en se croyant très intelligent !) aux contradicteurs du mariage homo* : « vous avez manifesté aux côtés de l’Eglise, des catholiques intégristes, du Front National..., des groupuscules d’extrême droite etc. !! ». Donc si vous êtes contre le mariage entre deux hommes, vous êtes un nazi. Toujours les « raccourcis » ! Et, pourquoi pas ? Un adepte des chambres à gaz !! D’autres formules aussi très prisées par ces « intellectuels » : « vous avez fait estrade commune », « on vous a photographié à côté de… »…et si un leader du FN disait : « deux et deux font quatre…par terre les mathématiques !»…Arrêtons ! De grâce, arrêtons ! De réduire les débats à de tels niveaux. Le pire, c’est que je caricature à peine.

 3/ « EGALITE ». Pour en parler, il faut comparer. Mais seulement ce qui est COMPARABLE. Quand on mélange les différences de nature et les différences de degrés, cela ne va plus ! Les sociales-Démocraties sont dominées par une Pensée Unique trotskisante ; et un scientisme ambiant a secrété une sorte de Logique Egalitaire qui a remplacé la Morale.* Egalitaire parce que le Bien et le Mal ont été remplacés par L’Egal et l’Inégal. Une égalité qui s’affranchit des contextes, des genres et de la nature même des entités que l’on compare pour les décréter égales malgré des différences incontournables. On a remplacé les vieilles notions qualitatives (Le Bien, le Mal, les Vertus) par des notions quantitatives (L’Egal, l’Inégal, la transparence…). Aristote n’a-t-il pas dit : « il n’est de Science que du mesurable ». Cette Logique Egalitaire qui domine aveuglément aujourd’hui est bien évidemment entravée par la Morale, mais aussi la Biologie en raison de son polymorphisme notamment…Qu’à cela ne tienne ! Les différences, de genre, d’instinct naturel vont être niées au nom de l’Egalité : on va marier des hommes entre eux, et on va sévèrement punir la Testostérone. NOS DEMOCRATIES AVANCEES N’ONT RIEN A ENVIER AU CLERGE D’ANTAN Ainsi, de même que l’obscurantisme moyenâgeux niait la Science qui dérangeait, nos esprits modernes de progrès vont eux nier la nature, la Biologie. Les divers Pouvoirs nient et même punissent ce qui les dérange. Même et surtout nos « démocraties » d’aujourd’hui. J’ai même entendu de la bouche de certains responsables politiques, à propos de lois visant à punir les prostituées et ceux qui y avaient recours, que « de tels instincts devaient être sévèrement réprimés »…Oui on nie la biologie, celle qui nous a fait naître. Par contre des Tribunaux ont condamné ces dernières années pour « homophobie » un responsable politique qui avait osé prétendre que les couples homosexuels ne pouvaient pas se reproduire et ainsi, représentaient donc une limitation au renouvellement des générations* . . Et il y une quinzaine d’années, un président Italien de la commission Européenne a dû être désavoué et contraint à l’unanimité de quitter son poste pour avoir osé dire que « le mariage devait être l’union d’un homme et d’une femme en vue de fonder une famille » TOUT CELA, C’EST DE NOS JOURS. CETTE NEGATION DE LA BIOLOGIE C’EST DE NOS JOURS. Pour comprendre, reprenons les choses au début. Il n’est de science que du « mesurable » disait Aristote. Bien vu pour la Grèce antique où une multiplicité de dieux pouvait parasiter le raisonnement scientifique. La philosophie ne pouvant alors être considérée comme une science. Au même titre que les sciences humaines. De nos jours, les approches probabilistes avec les calculs statistiques redonnent à Aristote du sens à sa formule. Retenons simplement que la notion de science est dans la majorité des consciences, étroitement liée à la celle de mesure, et notre Société moderne et scientiste nous inonde de chiffres, de mesures. Nous vivons dans l’ère du quantitatif. Mort le qualitatif. Les vertus ont cédé la place aux performances. Le Bien et le Mal ne font plus recette. C’est ainsi que j’essaye d’expliquer pourquoi notre « homo Technologicus » ne les a plus retenus. On leur a préféré des notions quantitatives / : Le modèle suprême : l’Egalité. Une égalité qui veut méconnaître les contextes et les différences : « L’égalité pour tous, l’Egalité partout ** Le bon vaut le méchant et le sain vaut le fou Le bien vaudra le mal,et le contre-Nature, Si bien représenté, tiendra lieu de culture… Et si un agressé s’en tirait par malheur ? Il sera condamné plus que son agresseur… » Mais revenons à nos mesures : pour mesurer, il faut bien évidemment compter. Cela paraît évident de compter, mais pour compter, il faut savoir abstraire. En effet, quand je vois trois oranges et trois chiens, ces deux entités ne se ressemblent en rien. Sauf qu’il y en a trois dans les deux cas. C’est pourquoi les primitifs n’ont pas tout de suite fait ces rapprochements, et même pour des objets de même nature, trois oranges, c’étaient « une et une et une !». Quant à extraire la notion de « 3 » entre 3 oranges et 3 chiens…cela n’est pas non plus venu immédiatement à l’être humain. Un chat, une orange et un gâteau. Cela fait quand même trois entités. Mais de natures différentes. Si on peut en extraire le chiffre « 3 », on ne peut en aucun cas les comparer. Et en effet, la science et les hommes ont appris à compter, et nous vivons aujourd’hui dans un monde technologique et même scientiste. Du coup, les chiffres prennent le pas sur les choses au détriment des différences qui peuvent les opposer fondamentalement, et l’on observe, y compris chez les êtres prétendument « éclairés » et modernes, un véritable mélange, une « chakchouka » et une confusion des genres. Mon choix du mot « genre » n’est pas du tout innocent. C’est ainsi que des autorités tout à fait reconnues n’hésitent pas à additionner ou comparer : des vessies, des lanternes, des enfants du bon dieu, des canards sauvages et des canards non sauvages. Les deux derniers éléments de la liste sont en effet comparables entre eux. Mais les comparer à « des enfants du bon Dieu »…C’est toute la transgression intellectuelle lorsqu’elle se prend à ne pas vouloir dissocier les différences de « nature » et les différences de « degrés » : les différences de degrés qu’on peut effectivement mettre dans une même perspective, et les différences de nature qu’on ne saurait y faire entrer sauf à violer la plus élémentaire des logiques. Ce que font allègrement les nouvelles autorités pensantes qui veulent nous faire avaler ces invraisemblances à coups de diktats musclés : On ne brûle plus en place publique, mais on incarcère en prison ferme de jeunes étudiants sains d’esprit qui manifestent pacifiquement tout en portant le regard de Chimène sur des délinquants violents. On va officiellement « exécuter » la signification d’un soulèvement d’un million d’opposants en le décrétant à 300.000 etc. Si n’était un fort conditionnement opéré dans la durée avec le concours des lobbys, des médias et de politiques plus ou moins influents, sinon « partie prenante », comment a-t-on pu en quelques années d’intox, faire admettre au bon peuple que l’on peut unir par le « mariage » ?? Deux hommes entre eux ou deux femmes ? Comment obliger les maires à le faire sous peine de lourdes sanctions pénales ? Comment réécrire l’Histoire, modifier les termes officiels des « états civils »au risque de désavouer des siècles de pratique ? Inouï même si d’autres pays que la France l’ont fait. Soit dit en passant, l’Espagne « zappateriste » a su trouver les ressorts progressistes pour légaliser les mariages « gays »…mais pas l’interruption volontaire de grossesse. Comprenne qui pourra. Tout cela est insensé et montre bien que la démagogie, lorsqu’elle investit les sphères du pouvoir, ne craint pas de faire admettre au bon peuple ses invraisemblances** Une chose est certaine à mes yeux, c’est que notre Occident triomphant est bien parti pour amorcer sa pente de déclin, comme d’autres grandes civilisations par le passé.

 * L’orgasme féminin est souvent d’ailleurs appelé : « petite mort » **« …Et qui met plus d’argent dans sa publicité, Verra tous ses slogans changés en vérité… » ** Fables d’Aujourd’hui (A.B.)