jeudi 13 décembre 2007

DES VIES A LA CARTE
Le Malaise des jeunes
Lorsqu’il y a quelques mois, en écoutant mon autoradio, je prenais connaissance de cet hallucinant fait divers : deux adolescentes en Corse s’étaient, via Internet, donné rendez-vous pour mourir en se jetant par la fenêtre à la même heure, et qu’elles étaient passées à l’acte, cet évènement me plongea dans une profonde méditation. Une méditation sur un terrain déjà préparé par mes propres réflexions. La représentation « photographique » qui attestait de la réalité des choses, n’a plus la même valeur qu’autrefois. Les écrans (de télés, puis d’ordinateurs) de vocation jadis fictionnelle, participent à cette illusion qui consiste à nous faire mélanger réel et virtuel. Les jeunes étant bien évidemment plus enclins que nous à cette confusion avec laquelle ils sont nés. Loin d’être une preuve du réel comme autrefois, l’image est devenue au contraire un facteur de déréalisation. Le réel ne serait plus alors qu’une « contingence » de l’image. C’est ce qu’entre autres choses je développais dans mon précédent livre. Pour revenir à ce fait divers, rappelons qu’une troisième adolescente qui faisait partie du même « réseau », a été sauvée de justesse grâce aux limiers d’Internet.
Il s’agit là d’un cas d’école de la dérive et du dé repérage induits chez nos jeunes.
J’apprenais quelques jours plus tard qu’un site internet faisait actuellement fureur : « Second life » !! c.q.f.d. Bravo MM. Les médias !

mercredi 3 octobre 2007



SOIXANTIEME ANNIVERSAIRE DE LA LIBERATION DU CAMP D’AUSCHWITZ

QUID DU « QUID » ?

Cette année, la couverture médiatique de l’anniversaire la libération du camp d’Auschwitz a été remarquablement assurée. Contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, il n’est jamais inutile de rappeler ce que le genre… humain ( ?) est capable d’accomplir lorsque le fanatisme et la folie meurtrière s’emparent des foules. La « Solution finale !! » du problème juif : Eradication totale de la planète : dans l’espace, mais aussi dans la verticalité du temps puisque les ascendances « coupables » étaient recherchées jusqu’à trois générations en amont et qu’en aval, les extermination des femmes enceintes et des enfants ont été féroces…avec comme prolongement, les profanations des cimetières juifs par ceux qui se réclament de la même «idéologie »

Ces rappels, ces témoignages de rescapés nous bouleversent et sont là pour nous faire réaliser ce que notre conscience a tant de mal à intégrer : Ca a VRAIMENT existé. A gauche comme à droite, les évocations ont été sincères, et le Président de la République, tout particulièrement, a une fois de plus trouvé les accents justes, pour nous émouvoir.
Personnellement j’ai appris cette fois-ci que les « déportés ethniques » (Les juifs en quelque sorte) avaient bien plus méthodiquement été assassinés que les déportés politiques (notamment résistants et communistes) …et que même la France libérée n’avait pas accordé aux « déportés ethniques » la même considération qu’aux autres catégories de déportés.
Pendant toute cette période de commémorations, je n’ai pas été sans noter un « détail »…si je puis m’exprimer ainsi : Il s’agit de l’extrême discrétion du « Quid » qui dans le paragraphe « Auschwitz » de ses éditions 2001 et 2002 avait cru bon de citer l’abjecte version de M.Faurisson, négationniste notoire qui sous évaluait le nombre de morts à bien plus de dix fois moins que les chiffres réels reconnus, et de préciser : morts… « Pour la plupart, de typhus ». On se souvient que malgré les condamnations officielles, le « Quid » avait récidivé l’année suivante. Et en effet, depuis 1997, il est avéré que le « Quid » cite des sources notoirement négationnistes d’où provient cette version qui est directement tirée d’un texte de Faurisson de 1995…Mais en se penchant sur la version du « Quid 1990 », sensiblement antérieure, on lit textuellement dans l’encadré « Camps de concentration » :
« Morts, selon certaines sources…sur 8295000bnjuifs qui se trouvaient en 1939 dans les pays occupés par les nazis, six millions (1) furent tués pour raison raciale entre 1940 et 1945.
Nota (1) Certains historiens ont ramené ces chiffres à 3 millions env. pour les pertes juives. En nov. 78, l’ancien commissaire aux aff.juives du gouv.de Vichy, Louis Darquier de Pellepoix (1887-1980), réfugié en Espagne, ayant qualifié le chiffre de 6 millions de morts juifs « D’invention pure et simple », a été l’objet de plusieurs plaintes en incitation à la haine raciale et d’une demande d’extradition. Le décompte des victimes juives de l’ « holocauste » est donné à l’article Israël. Voir Index. »

On ne manquera pas de remarquer que le chiffre de six millions est rapporté par « certaines sources », tandis que celui « ramené à 3 millions » émane de « certains historiens » ce qui tendrait à donner un gage de sérieux à cette sous évaluation. On observera aussi que, tout en rappelant qu’il a été l’objet de plusieurs plaintes, le « Quid » cite la version du collaborateur Darquier de Pellepoix…Et pourquoi alors ne pas donner d’autres versions encore plus extravagantes, du genre : Eichmann, ou Klaus Barbie !! Tout se passe en effet comme si le « Quid », du moins sur ce sujet de l’Holocauste, avait voulu « réviser » l’Histoire. Révision sélective puisque à longueur de ses multiples rubriques, cet ouvrage donne des milliers de chiffres. La plupart des chiffres rapportés dans tous les domaines ne sont pas assortis d’un tel zèle d’ « objectivité ? »…toujours dans le même sens de minoration puisque, comme le fait remarquer une source internet (htpp://www.org/negation/quid/quid comp.html), c’est dans l’ouvrage de Faurisson « Ecrits révisionnistes (1974-1998) ,tome 4 Edition privée hors commerce,1999 que le Quid est allé chercher ses évaluations. « Sur la trentaine de chiffres donnés par Faurisson, le Quid en a repris 21 » et, semble-t-il, dans le même ordre…
Peut être ce dérapage est il accidentel. Il aurait alors été convenable que les rédacteurs du Quid qui reste un merveilleux outil de culture général, fassent à l’occasion de la commémoration de la libération du camp d’Auschwitz, une déclaration, ou diffuse à large échelle un communiqué…Ou tout au moins que les divers organismes de presse évoquent et corrigent ce dérapage .S’il y a eu des démarches de type, ce dont je doute, reconnaissons qu’elles ont été plus que discrètes ; car au fond, il ne s’agit pas d’un quelconque petit journal d’opinion, il s’agit d’une Encyclopédie destinée à instruire les jeunes et les moins jeunes !!... Pour qui, on n’a rien trouvé de mieux pour informer sur l’Holocauste, que la version négationniste de Faurisson !!
Ceux qui comme moi, auraient souhaité que le Quid s’exprime à cette occasion, seront restés sur leur faim !
Le devoir de mémoire implique, comme il se doit, de rappeler les faits avec toute l’horreur qu’ils soulèvent, mais il implique aussi de combattre tous ceux qui veulent effacer cette mémoire elle-même en occultant ou minimisant, fût-ce en nombre, l’impensable entreprise d’extermination méthodique et industrielle de la « race juive ».
Les négationnistes, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, ne doivent pas être oubliés non plus! Nous invitons le Quid à le rappeler aussi.















dimanche 23 septembre 2007

QUAND LES GROS POIDS LOURDS DE LA PRODUCTION FONT LA CHASSE AUX PETITS TELECHARGEURS




La morale on s’en fout ! Pas le fric. Le vrai visage du star-system
Voici revenu le temps du Téléthon. Tous nos écrans vont nous asséner à longueur d’antenne le défilé ininterrompu des vedettes les plus populaires qui vont rivaliser de banalités estampillées du label de la bien-pensance sur l’antiracisme, la tolérance etc. ponctuées de ces applaudissements agaçants d’un public en délire, fusant au signal de l’animateur qui se doit d’entretenir cette euphorie communicative jusqu’à convaincre le téléspectateur qui, emporté dans cet enthousiasme va aussitôt composer le numéro d’appel (payant) pour annoncer le montant de son chèque (le but du jeu).Qu’ils sont gentils ces animateurs ! Et toutes ces personnalités du show-biz. Véritables demi-dieux, et pourtant, si humains si généreux ! Si généreux oui ! Qu’elle est généreuse notre société ! Permissive jusqu’au laxisme, ouverte à tous les savoirs même les plus pernicieux. Mais liberté avant tout. Symbolisée par ce formidable outil : le «Web » qui vous permet de surfer à travers les continents sans barrage ni censure. Connaissance certes, mais aussi prostitution, proxénétisme, pédophilie, ventes de drogues, trafic de médicaments, rendez-vous de malfaiteurs, vidéos barbaries dans un anonymat quasi-total. C’est immoral oui mais on n’y peut rien !.. Alors, qu’on m’explique pourquoi, dans cet océan d’impunité cautionné par notre sacro-sainte liberté, qui va-t-on arrêter ? Les criminels ? les proxénètes ? Pas toujours. Non c’est ce malheureux gamin de quinze ans que les policiers vont traumatiser à jamais en débarquant dans sa chambre de bonne pour lui passer les menottes : il téléchargé des films ou des musiques, parce qu’il est fan de ses idoles. Leur angélisme façon studio. Il y a cru ! Eh bien non. On ne rigole pas. La Finance doit s’y retrouver. Les amendes et les peines de prison sont exemplaires. Qu’elle est lâche notre société de « liberté »! Même chez soi, on ne fait plus ce qu’on veut…De quoi vomir sur ce « star system » si sordide malgré ses paillettes. Eh bien s’ils ne veulent pas qu’on télécharge leurs produits, qu’ils se les gardent !

jeudi 30 août 2007

REGRESSION DE LA PENSEE OCCIDENTALE : DE LA REFLEXION AU REFLEXE

DE LA REFLEXION AU REFLEXE :

DEFENDRE LA CAUSE DU PEUPLE JUIF : EST-CE ANTISEMITE ?
Ne riez pas ! C’est une vraie question.



Une des régressions mentales dont l’actualité nous abreuve quotidiennement est le remplacement, désormais avéré chez nos contemporains occidentaux, de la réflexion par le réflexe. Nous savons depuis les classes terminales que l’arc réflexe se situe totalement au niveau de la moelle épinière sans passer par le cerveau.
Albert Einstein le déplorait déjà en voyant évoluer au pas cadencé, tels des automates,les défilés de bataillons nazis rythmés par le son du tambour. Il remarquait pertinemment que ces individus avaient été dotés par erreur d’un cerveau alors « qu’une simple moelle épinière leur aurait suffi ».
Le réflexe qui a remplacé dans nos sociétés matérielles, dites « de progrès » la réflexion, est bien pratique pour ceux (politiques, publicistes etc.) qui ont les moyens, notamment médiatiques pour l’induire. Réduisant ainsi bon nombre de nos concitoyens à des émules de ce brave chien de Pavlov, conditionné, comme l’on sait, pour saliver au son de la clochette qu’on agite pour lui.
A la différence près, que si le chien, même conditionné au tintement de la clochette, salivera quand même à la présentation des aliments, il n’en est pas de même pour l’homme qui ne « salivera plus qu’avec la clochette », c'est-à-dire au conditionnement induit par ceux qui le manipulent. Il ne salivera donc plus pour les « aliments », et ce, au mépris du bon sens le plus élémentaire qu’on a enterré pour lui.
Si l’on n’avait pas enterré le bon sens, comment se fait-il alors que tant de gens reprennent à leur compte toutes les contrevérités assénées par la « bien pensance » politico médiatique à dominance gaucho culturelle ? Comment des gens qui se croient éclairés et informés vous taxent de « facho » pour avoir simplement fait état de vérités élémentaires comme par exemple des dangers pour la jeune fille (qui rappelons leur a une anatomie et une physiologie différentes de celles de l’homme), de la précocité des rapports sexuels. De même, contre toute notion d’égalité élémentaire (chères à ces esprits « avancés ») les risques de contaminations vénériennes (SIDA compris) plus élevés chez la femme que chez l’homme. Par voie de conséquence, de telles affirmations vous feraient vite passer (le circuit est tout prêt) pour un affreux réac, et pourquoi pas adepte des chambres à gaz ?…
Il y a mieux encore, les contradictions : 60 ans après la « Choa ». Qui l’eût cru ? L’antisémitisme fait ainsi désormais paradoxalement partie de la panoplie… antiraciste ! C’est simple ! Antisioniste, antiaméricain, antisémite…facile ! Aidés en cela par des mouvements islamistes, trotskistes etc. Tiens ! Je croyais que le communisme s’opposait aux entités religieuses. Eh bien non ! Pourquoi les ennemis de ceux que l’on hait ne seraient ils pas nos amis ? Plus surprenant encore : beaucoup « d’intellos » juifs sont atteints par ce virus qui prive nos contemporains d’une réflexion digne ce nom. Bien sûr pour eux surtout : pas question de s’engager dans le sillage qui mène à l’extrême droite avec les discriminations dont elle se réclame, et qu’on agite comme un épouvantail, leur faisant ainsi perdre tout sens critique. Donc on se nuance, s’autocensure, et implicitement on se range, dans ce bataillon derrière l’étendard de la pensée unique sus décrite, avec ses contradictions et ses entorses au bon sens que le conditionnement incessant empêche de voir. Pire le bon sens est devenu carrément un sens interdit.
L’antisémitisme s’est donc paré des atours de l’antiaméricanisme primaire, avec son corollaire inévitable aujourd’hui : l’antisionisme ; aisément mué par les idéologues et autres imams de banlieue, en antisémitisme vrai, avec hélas de trop nombreux passages à l’acte. Sous estimés bien évidemment par une intelligentsia d’une complaisance coupable.
Autre paradoxe, mais dans la même logique, ceux qui dénoncent ces incohérences, juifs ou pas, sont à leur tour considérés comme racistes et d’extrême droite, assimilable à ses leaders et à leurs dérapages. Défendre la cause juive est aujourd’hui hautement suspect…d’antisémitisme !! Et s’il y a de plus en plus d’intellectuels juifs qui commencent à réaliser qu’ils se sont laissés enfermer dans ce piège, qu’à cela ne tienne ! C’est pratiquement toute la communauté juive qui est devenue « fasciste » aux yeux de quelques intellectuels juifs qui eux, ne se sont pas encore aperçus, et à qui d’influents médias ouvrent leurs colonnes (Marianne, Paris-Match) …
Mais alors me direz-vous, il n’y a pourtant rien de commun entre ces dangereux bataillons de nazis qui s’agitent comme des automates au rythme du tambour, et ces jeunes (ou moins jeunes) intellos de salon, en contradiction certes avec eux-mêmes mais qui pèchent, sans vraiment faire de mal, seulement par idéalisme…Détrompez vous ! Ce sont les mêmes. Le point commun : l’absence totale de réflexion. Ils ont été conditionnés par les « clochettes » médiatiques. Ce sont les mêmes personnalités conditionnables : Hier nazis, aujourd’hui gauchistes trotskistes etc. pleins de bonnes intentions, comme hier d’ailleurs ceux qui croyaient en Hitler envoûtés par la magie de son verbe. Heureusement alors pourrez vous penser, que ces intellectuels de salon ne font pas partie d’une armée comme la Wehrmacht !... FAUX là encore ! L’aveuglement de ces bataillons civils de bien-pensants, en mal d’idéal, anesthésiés par un confort occidental culpabilisant , auquel s’ajoute l’héritage de la colonisation, représente une caution tout à fait inattendue mais providentielle aux islamistes et à leurs ambitions totalitaires à l’échelon planétaire. Cette cohorte d’ « idiots utiles » qui ne réalisent pas qu’ils se font les jouets d’un totalitarisme qui s’empressera de leur ôter les libertés d’expression que nos démocraties leur permettent. C’est peut être alors qu’ils comprendront. Mais trop tard.


ALAIN BELLAICHE auteur de « Lettre ouverte d’un Médecin à une Société malade ». Editions de l’Age d’Homme 15 rue Férou 75006 Paris.

vendredi 1 juin 2007

MODERNISME ET REGRESSION

Je voudrais rappeler avec solennité,
Tant aux grands qu’aux petits de notre Humanité
Qu’on ne peut ignorer, sans miser sur le vide
Les principes anciens qu’un fier dédain stupide,
Encouragé, hélas par l’univers entier,
D’un élan ravageur veut nous faire oublier !

Car, au fond qu’apprend on, en lisant les journaux ?
En voyant la télé, entre amis, au bureau,
En écoutant les « Tubes », à longueur de couplets,
Dans les soirées « branchées »…Et même à l’Assemblée :
Qu’il n’est pas d’autre Amour, hors la copulation.
Homo, ou Hétéro…Là n’est plus la question,
(Les) seuls principes encore, ayant droit de « cité »
Seraient pour éviter grossesses ou M.S.T.

Pourquoi donc courtiser, pourquoi conter fleurette ?
Pourquoi s’embarrasser ??... Nous avons Internet !
Ce n’est plus en vacances, au bureau, au café…
Qu’on fera connaissance. Non, c’est sur son P.C.
Pourquoi donc Roméo rejoindrait il sa belle ?
Il aurait bien mieux fait d’envoyer un e-mail !
Ah qu’il est désuet aujourd’hui d’essayer
De connaître une fille et de la courtiser.

Se rencontrer souvent, pour voir si on partage
Les points fondamentaux pour faire bon ménage !
Les jeunes ci et ça…On veut savoir pourquoi !!
Mais comment voulez vous autrement qu’il en soit ?
Comment voulez vous donc que nos enfants appliquent
Ce que ni vous ni moi, ni personne n’indique !!
La morale, on en rit, l’honnêteté aussi
Quelle que soit la chaîne, quel que soit le parti.

Quand on voit célébrer le sexe et la violence
Comment voulez vous donc qu’ils aient des références ??
Ethique et religion ne doivent surtout pas
Se calquer sur les mœurs et suivre leurs faux pas
Le mariage autrefois, c’était toute la vie
Solide engagement. Un contrat CDI
Bien qu’unis devant Dieu pour une éternité,
C’est à peine aujourd’hui…un contrat CDD !



Et quand après union devant monsieur le maire,
Des esprits éclairés admettent l’adultère,
On se demande alors, vers quels types de mœurs,
Souhaitent nous mener ces bons législateurs !!
Croient ils qu’à l’avenir la famille « Tuyau-d’poil »
Sera la référence, l’image d’Epinal,
La gloire des pays symboles de Progrès
Progrès qui nous ramène à l’animalité !!!

lundi 23 avril 2007

Les Antibiotiques c'est pas...La Bien-Pensance: Jusqu'où?

Jusqu’où la « bien-pensance » ?
Les antibiotiques. C’est pas automatique
Nous avons tous vu ou entendu ce slogan, abondamment illustré par des publicités télévisées ou non. Peut être plus coûteuses que l’économie réalisée. ( mais ça ne va pas dans la même poche). Ce qui est devenu par contre automatique, c’est de ne plus en prescrire. Observez bien, depuis cette campagne vous n’avez jamais autant entendu dans le métro ou autres lieux publics, autant d’individus tousser comme des perdus…et les patients sont vus par le pneumologue après des semaines de négligence. Du temps où je faisais de la médecine générale, j’avais déjà remarqué que les fois où après hésitations, je m’abstenais d’en donner, la bronchite était presque automatique, et chez le tout jeune enfant, l’otite n’était pas loin non plus. Certes, rhumes et grippes sont d’origine virale. Beaucoup moins les angines. Quoi qu’il en soit, une rhinopharyngite, même virale, enflamme et fragilise la région qui devient alors bien plus vulnérable aux agressions microbiennes que les antibiotiques sont en mesure de prévenir ou d’écourter. Vu le succès de cette campagne battue à grands tambours médiatiques, il y a fort à redouter que de nombreux médecins aient oublié d’en prescrire aux patients ayant des antécédents de Rhumatisme Articulaire Aigu compliqué ou non de cardiopathie valvulaire. Pour ces personnes, l’antibiothérapie doit au contraire être immédiate pour ne pas risquer une infection du cœur de sombre pronostic. Bien sûr quand on en prescrit, il faut tenir compte des allergies, des contre indications et restaurer les bons microbes pour éviter les infestations par champignons et levures dans l’intestin et le vagin. On a souvent dit que les « antibiotiques fatiguent ». En fait ce qui fatigue surtout, c’est la maladie pour laquelle on les a donnés. Par contre, on est beaucoup plus silencieux sur les vaccins qui ont à leur actif un certain nombre de déconvenues. « Non prouvées », paraît-il…Les médecins qui devraient être hermétiques aux conditionnements publicitaires semblent néanmoins s’y conformer. Attention danger.

ALAIN BELLAICHE. 1/11/2006

dimanche 1 avril 2007

Crime contre l'Humanité au delà de l'humain.

Je me suis rendu ce jeudi 29 3 2006 au musée de la "Shoah" sur invitation du journal de l'AMIF qui avait organisé à la suite de la visite, une soirée particulièrement émouvante car portant sur des médecins qui pendant le génocide nazi s'étaient illustrés comme "Justes". Il faut savoir que ce titre n'est attribué que sur dossiers très documentés, par des commissions très officielles et des critères bien précis. Notamment: Un "juste" est un non juif qui pendant la dernière guerre mondiale a sauvé un ou des juifs de l'Holocauste en prenant des risques personnels, souvent au péril de sa propre vie. Certains justes d'ailleurs y ont laissé la leur.
Des témoignages bouleversants puisque livrés en direct par certains "justes" figurant parmi les intervenants ont profondément ému l'assistance et la plupart d'entre nous devaient sérieusement se contrôler pour retenir des larmes qui finissaient le plus souvent par perler.
Madame le Professeur Beaumanoir, résistante, nous a raconté les péripéties d'un sauvetage, accompagnée de son ex protégé présent à ses côtés. Intervenant lui aussi. Le Professeur Beltrami de Marseille nous a parlé en termes poignants de la rafle du port de Marseille. 1000 juifs environ. Dans l'assistance aussi, une dame non juive, alors âgée de 11 ans, nous a raconté qu'avec ses deux soeurs, par solidarité avec ceux qui devaient porter l'"étoile jaune", elles s'étaient chacune cousu sur leurs manteaux respectifs les insciptions de "Gauloise", "Celte", "Sarrazine". Les enseignants leur avaient intimé l'ordre de les retirer. La plus récalcitrante d'entre elles qui avait refusé d'ôter son manteau, s'était vue interdire la présentation au baccalauréat par le rectorat! Dans cette même classe, un enfant juif qui s'était réfugié dans les toilettes au cours d'une rafle avait été dénoncé par son professeur et a fini en déportation!
Tout cela est bien plus que méprisable. Mais ce qui m'a le plus frappé. Ce pourquoi j'écris cette communication, c'est que TOUS LES TEMOINS ONT RECONNU QU'IL ETAIT VRAI QUE L'ON IGNORAIT L'EXISTENCE DES CAMPS D'EXTERMINATION. CELA VEUT DIRE QUE TOUTES CES CRAPULES QUI DENONCAIENT LES JUIFS, SAVAIENT QU'ON ALLAIT LEUR FAIRE DU MAL. MAIS PERSONNE, Y COMPRIS LES PLUS ABJECTS D'ENTRE EUX, N'AVAIT PENSE QU'ON AVAIT CONSTRUIT DES USINES DE MORT. Il ne s'agit pas bien sûr de leur trouver des circonstances atténuantes ! MAIS DE REALISER QUE CETTE INDUSTRIE DE LA MORT, AVEC UNE ORGANISATION TECHNIQUE RIGOUREUSE, ET SOUMISE COMME TOUTE ENTREPRISE A UNE "PRODUCTION" ET UN RENDEMENT!! DEPASSE L'ENTENDEMENT. MEME CELUI DES PLUS MONSTRUEUX COLLABORATEURS. Oui ce qui a été fait par les nazis ne peut pas trouver de qualificatif dans la langue des humains. Au sens propre, ils se sont disqualifiés de notre espèce.

mardi 27 mars 2007

Comprendre le malaise occidental

Mon livre "Lettre ouverte d'un Médecin à une Société malade" s'adresse à une Société qui a tué la réflexion et enterré le bon sens au profit des modes induites par les médias; faisant ainsi du bon sens,carrément un sens interdit. Pour le plus grand profit de l'Establishment qui manipule.

ci-dessous interview à propos du livre


Comment vous est venue l’idée de ce livre ; et pourquoi un médecin, puisque l’ouvrage traite surtout de faits de société ?

L’idée m’est justement venue lors d’un grand colloque en stérilité, et les animateurs s’interrogeaient sur les raisons qui faisaient quasiment toujours consulter la femme en premier. Les nombreux confrères gynécologues présents donnaient des explications du genre : « femme, bouc émissaire de la procréation » « L’homme a peur de mettre sa virilité en cause » etc. Alors qu’il me paraissait évident que la femme était seule « porteuse du symptôme » de grossesse ou de « non grossesse », ce qui justifiait sa consultation. C’était le bon sens ! Ce qui ne fait pas toujours bon ménage avec le « politiquement correct ». De toute évidence, les courants culturels avaient influencé mes confrères. Ma réponse a été suivie d’un silence. Puis on est passé à autre chose ; et je me suis retrouvé comme un Martien isolé, jusqu’à ce qu’au moment de la pause certains confrères viennent saluer mon point de vue.

Mais en quoi cet exemple si spécifique concerne-t-il la Société toute entière ?

-Bien d’autres évidences occultées dans tous les domaines sont venues enrichir depuis ce premier constat et cela m’a conduit en effet à une approche clinique de la Société.

J’ai en effet réalisé ce jour là, que la plupart de nos contemporains s’autocensurent pour contourner des vérités flagrantes qui n’ont pas toujours les faveurs de l’ « Establishment ». Ce qui fait aujourd’hui du vieux bon sens désormais marginalisé, carrément un « sens interdit ». Il s’installe une véritable « culture du deuxième degré ». Fort séduisante au demeurant, mais qui ne fait aucun rappel de ce qui est naturel ou normal.

Cela vous gêne-t-il tellement ?

-Pas le moins du monde. Mais il est élémentaire d’imaginer que nos chères têtes blondes ne peuvent pas forcément « décoder » cet univers. Pour reprendre le thème des martiens, il est clair qu’un extra terrestre qui débarquerait dans nos sociétés occidentales où s’exprime majoritairement la marginalité aurait bien du mal à comprendre les comportements civils qu’on attend de lui lors même que le bon sens et la morale sont ringardisés à souhait et qu’on n’hésite pas à ranger tout cela dans la panoplie populiste de l’extrême droite à qui on a laissé l’exclusivité, d’expression en tout cas, de ces valeurs…tout en s’étonnant par ailleurs de sa montée en puissance.

Que proposez vous ?

Les jeunes on besoin de certitudes pour se constituer. Nous avons refusé de leur transmettre nos valeurs au prétexte qu’elles « manquent d’objectivité et de transparence ». Dans ce désert spirituel laissé à nos jeunes, ils n’ont d’autre choix que de rechercher leurs vérités dans d’autres cultures, souvent bien plus « obscurantistes » que notre bon vieux monde judéo-chrétien qui a quand même sécrété la démocratie.Sans compter que les paradis artificiels sont bien plus dangereux que ceux des Ecritures. Il faut des valeurs ; des certitudes, et pourquoi pas une morale et une religion ? Quitte même à les remettre en question à l’âge adulte. Mais une fois notre équilibre assuré. C’est pourquoi je dis : « Sartre n’aurait probablement jamais été Sartre s’il avait eu des parents Sartriens. » . Je rappelle aussi qu’une religion n’est ni un parti politique ni un supermarché qui pratique des promotions ou des soldes…On ne peut avoir vis-à-vis d’elles le regard d’un consommateur ni bien sûr les choisir parce qu’elles admettent l’adultère ou marient des homosexuels !...

Qu’apporte votre livre sur la désinformation dont est victime chez nous la cause d’Israël ?

Mon livre se situe très exactement en amont de ces raisonnements, ou plutôt « circuits » associatifs induits dans les inconscients collectifs de nos populations. Véritables logiciels subliminaux implantés à notre insu dans nos consciences. Ainsi, si vous émettez des réticences, même médicalement justifiées sur la précocité des rapports sexuels chez les toutes jeunes filles, vous voilà taxé d’affreux réactionnaire, et pourquoi pas adepte des chambres à gaz ?... Vous connaissez ce type de raisonnement par récurrence. La mort de la réflexion, dénoncée dans mon livre conduit, pour les mêmes raisons à d’absurdes conclusions. En effet, tout le monde (y compris beaucoup de juifs) croient que si Israël rendait les « territoires occupés » en 67 , tout irait pour le mieux…sans penser que d’une part, avant 1967, on était très loin du « beau fixe », et que d’autre part, il faudrait cesser d’assimiler ces territoires occupés, à des terres palestiniennes qu’ils n’ont jamais été. Toujours les circuits…Je finirai en citant cette très pertinente remarque de Pierre André Taguief : « Le problème c’est qu’on ne considère plus aujourd’hui l’antisémitisme comme un racisme de plus, mais comme une variante de l’antiracisme ». En effet antiracisme c’est aujourd’hui : antiaméricain, antisioniste, antisémite…Les circuits, toujours les circuits !