samedi 21 mai 2011

"J'AI DE LA SYMPATHIE POUR LE GENOCIDE DE SIX MILLIONS DE JUIFS"

On m'opposera que ce ne sont pas exactement les propos tenus par le cinéaste Lars Von Trier qui a déclaré "J'éprouve plutôt de la sympathie pour Hitler", et d'enchaîner, je le cite: "d'ailleurs, Israêl nous emmerde". En clair, si Hitler avait bien fait son boulot, on ne serait pas "emmerdé" par Israël.
Si on comprend bien, pour cet ignoble personnage, la fumée des fours crématoires où on carbonise par centaines de milliers des êtres humains, ou alors les chambres à gaz où l'on entasse par milliers des hommes, des femmes et des enfants innocents pour en faire des cadavres. Eh bien, Lars Von Trier trouve cela plutôt "sympathique". Innocents? Pas tout à fait selon lui. La preuve: les rescapés ont fondé un état: Israël, qui nous "emmerde". Donc ces représentations en principe atroces, ne le sont pas vraiment pour cet abject cinéaste, si les victimes en sont juives.

De tels propos dépassent largement en horreur tous les dérapages de Jean Marie Le Pen qui n'ont jamais été aussi "explicatifs" et contre lesquels toute la classe médiatico-politique s'est vivement élevée. Et du coup, je me surprends même à éprouver une certaine "sympathie" pour...Dieudonné. Non pas pour ses méprisables prestations bien sûr, mais en raison de la sévérité du traitement de ses méfaits qui lui ont valu exclusions et interdictions de ses spectacles, alors que le film de Lars Von Trier est resté en lice pour continuer d'ambitionner une récompense à ce sinistre Festival de Cannes 2011, définitivement entâché pour moi, par cet incident.
J'ai noté avec une grande tristesse que ces monstrueuses déclarations qui sont un authentique appel au meurtre et à la haine raciale proférées devant un parterre de célébrités médiatiques et probablement "bien pensantes", n'ont prtovoqué aucun remous. Mieux encore, lors des retransmissions à l'antenne qui ont suivi, on a soigneusement occulté le passage "et d'ailleurs: Israël nous emmerde" afin de faire passer cela pour une simple provocation. Les médias sont toujours complaisants envers leurs "chouchous du "Show-biz".
Certes, l'ambiance était festive et sans doute "alcoolisée", mais cela traduit encore mieux ce que pensent vraiment ces démocrates européens à forte coloration "trotskiste", et qui habite l'inconscient collectif de nos sociétés décadentes. La délégitimation d'Israël, c'est effectivement "tendance", dans l'air du temps. Un air irrespirable.
Quant à ce lamentable cinéaste, je ne vois pas l'intérêt de quelque message qu'il pourrait donner dans ses films, avec un si indigent psychisme.

ALAIN BELLAICHE.

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